Coup de théâtre dans Demain nous appartient ! En effet, Clément n’est pas le père de Jack et Lizzie. Charlotte Gaccio et Dimitri Fouque, les interprètes de Audrey et Jack, se sont confiés au micro d’Allociné sur cette révélation choc.
Après des années de mystère autour de la paternité des enfants Roussel, les scénaristes de Demain nous appartient ont enfin choisi de répondre aux questions que tous les téléspectateurs se posaient.
Il y a quelques jours, Théophile (Kamel Isker) et Clément (Robinson Stévenin), deux amis inséparables, faisaient leur arrivée sous le soleil de Sète afin de réparer les erreurs du passé. En effet, Clément souhaitait apprendre à connaître Jack (Dimitri Fouque) et Lizzie (Juliette Mabilat), ses enfants.
Et alors que les jumeaux commençaient tout juste à tisser un lien avec lui, l’épisode diffusé ce soir est venu tout bouleverser. Car Clément n’est pas le père des jumeaux. Une révélation choc à laquelle Charlotte Gaccio et Dimitri Fouque ont réagi au micro d’Allociné.
Allociné : Après des années à vouloir lever le mystère autour des enfants Roussel, les scénaristes de Demain nous appartient ont enfin décidé de répondre aux questions que tout le monde se posait. Comment vous a-t-on pitché cette arche et depuis quand est-elle réellement en préparation ?
Charlotte Gaccio : Je pense qu’elle est en préparation depuis qu’on est arrivés. Avoir un mystère autour de l’identité des pères, c’était déjà une façon de préparer cette arche un jour. Ça a été long à venir mais c’est un sujet qui revenait régulièrement sur la table. On avait envie d’une intrigue qui ne soit pas une intrigue policière mais une vraie intrigue familiale. Je pense que ce n’était pas évident à articuler dans la mécanique de Demain nous appartient, mais ça fonctionne.
Dimitri Fouque : À chaque fois qu’on voyait Nicolas Brossette, le directeur de collection, on lui disait : “Alors, les papas ? C’est quand, l’arche sur les papas ?”. Et on ne voulait pas d’un papa psychopathe non plus. Parce que s’il avait été psychopathe, ça aurait enlevé plein d’autres choses. Le conflit serait devenu “C’est très dangereux, il faut s’en sortir”. Là, ce sont d’autres conflits, hyper intéressants et plutôt chouettes à regarder. Cette histoire, on nous l’a pitchée comme une histoire un peu complexe avec plein de rebondissements qui explorent les conflits intrafamiliaux.
On a tous fantasmé l’histoire des Roussel, et vous sans doute encore plus que les téléspectateurs. Avez-vous été surpris par l’histoire des papas Roussel ou est-ce que c’était finalement ce que vous vous étiez imaginé depuis le début ?
Charlotte Gaccio : Les auteurs ont toujours beaucoup plus d’imagination que nous (rires) !
Dimitri Fouque : Oui et non. On avait imaginé des choses de cet ordre-là, mais oui, ils savent nous surprendre.
Vous partagez l’intrigue avec Robinson Stévenin et Kamel Isker. Comment s’est passée votre collaboration avec eux ? Avez-vous échangé sur la construction de cette arche et sur la dynamique qu’ils allaient créer dans la famille Roussel ?
Charlotte Gaccio : Ça a été assez naturel. C’est vrai que ce n’est pas évident de rentrer dans le clan Roussel, mais on est toujours curieux de rencontrer de nouvelles personnes et d’avoir des énergies différentes avec nous. Et là, il se trouve que ça a très bien matché. Kamel Isker est un acteur qui a eu un Molière et Robinson Stévenin un César, on ne s’est pas foutu de nous !
Dimitri Fouque : Ça a tout de suite été très simple et très agréable de jouer avec eux. Ils proposaient beaucoup et ils étaient très heureux d’être là. Entre eux aussi, ils ont fait en sorte de créer du lien pour qu’on croie à leurs personnages et à leur relation.
Le retour de Clément dans la vie des Roussel crée de vives tensions entre Jack et Lizzie. Jack et Lizzie vont-ils se réconcilier ?
Dimitri Fouque : Ils sont quand même inséparables. Et puis c’est bientôt Noël…
Charlotte Gaccio : C’est plutôt good vibes Noël (rires).
L’arrivée du père des jumeaux réveille certaines craintes chez Audrey, notamment la peur de perdre sa place de mère auprès de ses enfants. Comment va-t-elle gérer ces émotions ? Et comment Jack et Lizzie vont-ils tenter de la rassurer ?
Charlotte Gaccio : Audrey se retrouve face à celui qui lui a fait le plus de mal. Clément a élevé Jordan, qui n’est pas son fils, il a reconnu les enfants. Il a vraiment été là puis il s’est barré du jour au lendemain. C’est sans doute sa plus grosse souffrance. Elle se retrouve confrontée à quelque chose qu’elle avait mis sous le tapis pour protéger ses enfants, et c’est compliqué pour elle à gérer. Comme toujours, Audrey ment pour éviter que ses enfants souffrent. Là, elle se retrouve un peu le nez dans ses mensonges, face à ce père qui a été absent et qui, peut-être, va passer pour un héros aux yeux de ses enfants. Donc oui, c’est difficile à encaisser.
Pour Jack et Lizzie, je crois que ce qui la rassure, c’est de voir que Clément ne leur fait pas de mal. Et qu’ils ne se font pas de fausses idées non plus, parce que ce sont des enfants intelligents. Je pense que c’est ça qui l’apaise un peu.
Dimitri Fouque : Tout le monde se comprend un peu. Jack et Lizzie sont face à ces mensonges donc ils sont en colère mais ils les comprennent assez vite aussi. Donc forcément, ils vont accompagner leur mère.
Les scénaristes ont décidé de malmener la famille Roussel puisqu’on vient d’apprendre que Clément n’est pas le père de Jack et Lizzie. Que pouvez-vous nous dire sur ce qui nous attend ?
Charlotte Gaccio : Audrey tombe complètement des nues. On découvre qu’elle a eu une histoire avec quelqu’un d’autre, peut-être par désespoir ou pour se venger, on ne sait pas. Mais comme Clément était son mec officiel, elle n’a jamais imaginé une seconde que ses enfants pouvaient ne pas être de lui. Ça va forcément créer des tensions. Et même Damien va se dire : “Mais c’est quoi cette vie qu’elle a eue ?” (rires). Mais il reste hyper fort devant Audrey, parce que c’est son soutien indéfectible.
Dimitri Fouque : Ça plonge Jack dans une incompréhension totale, un véritable maelström où il ne comprend plus rien. Il va être assez dur avec un peu tout le monde au moment de cette révélation : c’est vraiment trop. Lui qui était le plus enthousiaste à l’idée de rencontrer Clément, de créer de vrais liens avec ce père avec qui il s’entend bien… apprendre que ce n’est finalement pas lui, ça le met dans un rejet total.
Toute cette histoire semble donner à Jordan l’envie de rencontrer son père. Audrey, Jack et Lizzie vont-ils l’aider dans cette quête ?
Charlotte Gaccio : Pour l’instant, ce n’est pas très creusé. On plante des graines. Ça laisse des possibilités pour le futur de Jordan. On ne va pas sortir toutes les cartes “papas” tout de suite (rires).
L’arrivée de Clément questionne aussi la position de Damien au sein du clan Roussel. Des tensions sont-elles à prévoir entre lui et Audrey ou entre lui et les enfants ? Vont-ils finir par le rassurer ?
Charlotte Gaccio : Damien, c’est un roc pour Audrey. Même si tout ça le trouble et que ça le remue, il est soutenant et compréhensif. Mais face à Audrey, il reste solide et toujours là.
Dimitri Fouque : Même si Damien n’est pas leur père, c’est quand même devenu une figure paternelle. Il fait partie de la famille, quoi qu’il arrive.
À la suite de cette arche, Robinson Stévenin et Kamel Isker pourraient-ils revenir dans la série ?
Charlotte Gaccio : J’imagine que oui. Demain nous appartient est une série très ouverte, avec des gens qui partent, des gens qui meurent et des gens qui reviennent. Je pense que c’est possible.
Dimitri Fouque : Théophile et Clément ont un business à faire tourner en Thaïlande, ils pourraient inviter les Roussel en vacances. Ce serait sympa de tourner là-bas (rires).
Avez-vous des envies pour vos personnages respectifs ?
Dimitri Fouque : L’idée que Jack essaie de construire un lien avec son père, ça pourrait être intéressant. Ce serait quelque chose d’un peu nouveau et ça prolongerait ce qu’on a commencé dans cette arche.
Charlotte Gaccio : J’attends de me faire surprendre. Si j’avais un souhait au sein de Demain nous appartient, ce serait de faire partie d’une arche dramatique collective, comme l’effondrement du lycée ou les prises d’otages. C’est vrai qu’Audrey est toujours un peu satellite de ces intrigues-là : il arrive des choses à ses enfants, aux gens autour d’elle… mais elle n’a jamais été kidnappée ni été dans le coma (rires) !
Avez-vous des projets en dehors de Demain nous appartient dont vous pouvez nous parler ?
Charlotte Gaccio : Les Trois Brestoises est disponible sur France.tv et sera diffusé sur France 2 le 19 décembre prochain. C’est un très bel unitaire que j’ai adoré tourner. Il est même possible que ça continue. Je croise donc les doigts pour que le public soit au rendez-vous et ait envie de découvrir ces trois femmes très différentes mais très liées par une amitié d’enfance, et qui résolvent des enquêtes ensemble. J’ai vraiment adoré ce tournage, donc j’ai très envie qu’on remette le couvert. On croise les doigts !
Dimitri Fouque : J’ai tourné dans de très beaux courts-métrages qui, je l’espère, auront une belle vie en festival. Et il y a même des projets de longs métrages qui pourraient en découler.
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