Connu grâce à son parcours dans L’Amour est dans le pré, Mathieu Ceschin est désormais reconnu pour sa paternité après une Gestation pour Autrui en Colombie. Le papa d’Ezio revient sur les menaces que cette démarche a suscitées à son égard.
L’annonce avait fait grand bruit. Après avoir participé à la quinzième saison de L’Amour est dans le pré, Mathieu Ceschin, qui avait épousé Alexandre grâce à l’émission avant que le couple ne finisse par divorcer deux ans plus tard, s’était lancé dans un parcours de GPA (Gestation pour Autrui). Interdit en France, ce processus non-commercial en Colombie avait, pour l’équivalent de 30 000 euros de dédommagement “parce qu’elle s’arrête de travailler” permis la naissance d’Ezio. Un véritable bonheur pour Mathieu Ceschin qui rêvait de devenir père depuis des années. Interviewé par nos confrères de Ouest France pour leurs réseaux sociaux, l’ancien agriculteur a répondu à leurs questions dans une vidéo publiée sur Instagram ce mardi 16 décembre 2025. Il y revient sur la violence des menaces reçues au moment où il s’est lancé dans les démarches de GPA.
“Tu ne peux pas t’attendre à autant de violence. C’est un truc démentiel. On a eu des menaces de mort. C’est grave. Quand je suis parti en Colombie, faire les premières démarches pour mon enfant, quand je suis revenu, j’avais des messages du style : ‘On va t’attendre à l’aéroport, t’emmener dans les caves, t’écarteler’. C’était violent quoi“, a expliqué Mathieu Ceschin avant de détailler sa réaction : “À l’époque, je connaissais le président du syndicat de la police et il m’a dit : ‘Fais tes stories en décalé de deux jours. C’est-à-dire que quand tu arrives à l’aéroport, que tu sois depuis deux jours chez toi’. On en était là quoi“.
“Ce n’est pas dans un bunker qu’on gagne une guerre” : Mathieu Ceschin se souvient de sa réaction aux menaces faisant suite à sa GPA
“Je suis un peu inconscient, donc je n’arrive pas trop à réaliser les choses, mais au contraire, ça m’a motivé à ne pas rester… Parce que les gens te disent : ‘Pour vivre heureux, vivons cachés’. J’ai horreur de cette phrase“, s’est souvenu Mathieu Ceschin. Et de conclure, combatif : “Ce n’est pas dans un bunker qu’on gagne une guerre. Il faut être en première ligne. Et j’ai redoublé d’énergie pour faire en sorte que ces combats sur l’acceptation et l’amour des autres gagnent“.