INTERVIEW. Ce lundi 18 août, M6 diffusait la deuxième partie du Que sont-ils devenus ? de L’amour est dans le pré. En plus des candidats de la saison 19 réunis pour l’anniversaire de Gillou, Karine Le Marchand a accueilli Charles, David et Joris de la précédente édition diffusée en 2023. Dans un entretien accordé à Télé-Loisirs, ce dernier nous a donné de ses nouvelles et s’est exprimé à propos de sa précédente relation avec sa compagne qui s’est soldée par une séparation.
Trois invités surprise se sont joints à la fête des anciens de L’amour est dans le pré. Ce lundi 18 août, M6 proposait la suite du Que sont-ils devenus ? organisé autour de l’anniversaire des 70 ans de Gilles afin de prendre des nouvelles des agriculteurs de la saison 19 du dating champêtre incarné par Karine Le Marchand. On y a appris les raisons de la rupture de Bruno et Clémence, la demande en mariage de Stéphane à Nejla ou encore la relation naissante de Karell avec un homme. Mais au cours de ce deuxième épisode, trois visages emblématiques de la saison 18 ont rejoint le groupe : Charles, David et Joris. Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, ce dernier nous donne quelques détails de sa vie professionnelle et personnelle, et évoque notamment sa récente rupture avec sa dernière petite amie.
“Je ne regrette pas” : Joris (L’amour est dans le pré 18) s’exprime à propos de sa rupture avec sa compagne
Télé-Loisirs : Avez-vous été surpris d’être appelé par la production pour participer au Que sont-ils devenus de ce lundi ?
Joris : J’avais entendu parler de cette émission. Je n’ai pas été surpris mais content d’avoir été appelé par la production. J’étais content de revoir les anciens et de rencontrer les nouveaux. J’ai remarqué que les agriculteurs de la saison 19 étaient très proches, il y a un petit truc en plus. Je ne sais pas l’expliquer mais il y a une vraie cohésion.
Comment les retrouvailles avec Charles et David se sont-elles passées ?
On se voit de temps en temps. Charles, je l’ai vu il y a quinze jours sur un marché où il m’a rejoint. Et David, je l’ai vu le week-end dernier, tout comme Roméo. On ne s’appelle pas tous les jours, je ne suis pas quelqu’un qui prend tout le temps des nouvelles. À l’occasion, j’en appelle un ou deux, on a plus d’affinités avec certains qu’avec d’autres. Mais je m’entends bien avec eux.
Lors du tournage, vous dites être célibataire depuis trois semaines. Est-ce toujours le cas ?
Pas d’évolution pour moi. On est restés à peu près huit mois ensemble. Elle me connaissait de L’amour est dans le pré, elle m’a envoyé un courrier que la production m’a transféré. Ça fait partie des courriers qui sont arrivés après mon passage.
Quelles sont les raisons pour lesquelles cela ne l’a pas fait ?
Je n’ai pas réussi à être vraiment amoureux, je n’ai pas eu de déclic, je pensais qu’il allait se produire mais ce n’est pas venu donc j’ai préféré en rester là. J’ai voulu être sûr de ne pas passer à côté de quelque chose mais je suis arrivé à un moment où je me suis dit que ça n’allait pas le faire. Pour moi, toute décision de rupture est difficile à prendre. Je n’aime pas faire souffrir les gens donc c’était assez dur pour moi. Mais je ne regrette pas, j’essaye de prendre les décisions les plus réfléchies possibles.
Joris (L’amour est dans le pré 2023) se livre sur sa vie de célibataire : “Si je me prends un râteau, tant pis !“
Avez-vous parfois l’impression que des femmes viennent vers vous parce que vous êtes passé à la télé ?
J’essaye de faire attention à ça. Je me pose ce genre de questions mais je ne suis pas une grande star, on ne me reconnaît pas partout… J’essaye de me préserver de ça, de chercher des personnes assez sérieuses, qui me correspondent et qui ne sont pas là juste parce que je suis passé à la télé.
Est-ce tout de même plus facile de faire des rencontres depuis L’amour est dans le pré ?
Il y a clairement un changement. Plus le temps passe et plus je m’en rends compte. Avant, j’étais quelqu’un de timide et de réservé, je discutais un peu mais pour aborder une fille, c’était hyper compliqué. Je ne savais pas faire, j’avais peur de me prendre un râteau. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de ça. Je tente et si je me prends un râteau, tant pis ! C’est du changement, ça m’a fait un bien énorme. Au départ, ma hantise était de ne pas recevoir de courrier, ce qui est sûrement celle de tous les agriculteurs. Quand on en reçoit, on se dit qu’on peut plaire à quelqu’un, ça donne une confiance en soi énorme.
Vous allez peut-être recevoir du courrier après la diffusion du Que sont-ils devenus ?…
On en reçoit de temps en temps, ça revient. Et quand on repasse à la télé, on peut en recevoir d’autres, c’est un risque ! Je suis bien célibataire, mais si je peux trouver quelqu’un, c’est quand même mieux. Je n’ai pas forcément de genre de femmes. C’est du feeling, il faut que le courant passe. Il faut qu’elle me plaise, que ça colle. J’aimerais quelqu’un qui a un peu de caractère.
“J’arrive à m’arranger” : Joris (L’amour est dans le pré 18) en dit plus sur ses participations à l’ADP Tour
En dehors de toute considération amoureuse, vous occupez-vous toujours de vos 120 hectares d’arbres fruitiers et de légumes ?
Toujours ! C’est compliqué, ce n’est pas toujours facile avec les sécheresses, les orages. On essaye de jongler avec ce que l’on peut. Les fortes chaleurs n’ont pas perturbé les arbres, on souffre légèrement mais avec l’irrigation, on arrive à les faire tenir. Il faudra voir ce que ça va donner avec les coups de chaud actuels, mais je suis passé à travers les gouttes.
Depuis un peu plus d’un an, vous vendez vos produits sur les marchés de l’ADP Tour…
Je vends des confitures de kiwis, de fraises, de prunes, de poires. Beaucoup de gens viennent à notre rencontre, c’est agréable de recevoir toutes ces gentillesses qu’ils nous disent. Ça fait une grande famille, on rigole bien, ça fait un moment de détente. On travaille quand même ! La préparation prend du temps, je pars le vendredi. J’arrive à m’arranger, je travaille avec mon frère. Il arrive à gérer pendant le week-end. Je vends quand même, c’est du boulot, je ne pars pas me promener. [Il rit.]
Et en plus, vous êtes toujours sapeur-pompier volontaire !
Ça prend du temps, il ne faut pas se le cacher. J’arrive à jongler avec les périodes de récolte où je suis moins sollicité. Quand on a un coup de bourre, je suis moins disponible. Mais on a aussi des périodes plus calmes.