Avant la pause de Plus belle la vie, encore plus belle, Blanche a dévoilé son terrible secret autour de son oeuvre de dark romance. Avant le retour de la série le lundi 12 août 2024 sur TF1, Cécilia Hornus en a dit plus aux lecteurs de Toutelatele sur son personnage et sur son avenir.
Emmanuel Lassabe : Pourquoi Blanche ne s’est-elle pas affirmée dans Plus belle la vie, encore plus belle lors de l’écriture de son roman de dark romance alors qu’elle a été en plein succès avec le premier « Mistral brûlant » ?
Cécilia Hornus : Blanche est dans un style plus affirmé que son premier roman et je pense qu’il y a, chez elle, un côté très frondeur et très assumé, qui a envie d’écrire ce type d’histoires. Le fait qu’elle prenne la défense des femmes au travers de son association joue beaucoup. Elle l’explique à Luna (Anne Décis) quelques jours plus tard : l’image de la femme dans la dark romance n’est pas très positive. Je pense qu’elle a un conflit de loyauté entre ce qu’elle veut écrire et ce qu’elle défend auprès du grand public.
Blanche va dévoiler son secret dans les prochains jours. Pourquoi ne clame-t-elle pas son innocence haut et fort ?
Il y a une espèce de quiproquo qui se met en place autour de ces faux papiers. Il y a quelque chose qui lui échappe. Blanche essaie de comprendre comment ses cartes d’identité sont arrivées là. Elle a peur qu’une des femmes du pavillon soit responsable de ce trafic pour faire un transit. Elle ne veut peut-être pas les trahir. Beaucoup de paramètres ont joué dans cette intrigue, qui font que ce n’est pas clair pour elle. De plus, l’identité de Carole Storm se mêle à cela, et elle veut préserver son pseudonyme, ce qui était drôle à jouer avec ce mélange de comédie policière.
« La rivalité avec Vanessa Kepler va être exploitée sur de nombreuses intrigues »
Blanche a fair ressurgir une facette de son passé. Aimeriez-vous en explorer d’autres avec votre personnage ?
Oui, parce que le personnage de Blanche est positif, animé par des valeurs humanistes. Il est vrai que Vanessa Kepler a été victime d’un groupe de filles dont faisait partie Blanche. Mon personnage, enfant, n’était pas la dernière à se moquer d’elle. C’est intéressant de se dire quand on est enfant, on fait des bêtises et qu’on peut se rattraper à l’âge adulte.
Blanche a une rivalité avec Vanessa Kepler. Va-t-elle tenter de renouer une nouvelle fois le lien avec la femme d’affaires ?
La relation avec Vanessa Kepler est très intéressante. Évidemment, Blanche essaie de se faire pardonner et elle s’y reprend à de nombreuses reprises. Les discussions sont extrêmement tendues. Cela me réjouit, car nous adorons jouer cela avec Agathe de la Boulaye.
Il est intéressant de voir cet antagonisme entre les deux femmes aussi puissantes. Il y a une vraie rancune de la part de Vanessa Kepler, animée par une blessure qui n’a jamais cicatrisé. Blanche le sait, mais elle ne peut rien faire de plus que ce qu’elle propose. La rivalité va être exploitée sur de nombreuses intrigues et on est très contentes avec Agathe de la Boulaye. Nous nous entendons très bien.
« On avait besoin de ces effondrements pour montrer que nous n’étions pas dans le même projet »
Avec les décès de Marwan Berreni et de Michel Cordes, comment avez-vous vécu cette arche sur l’effondrement du Mistral ?
L’arche était nécessaire et elle était intéressante. Cela donnait une belle explication et une justification à ce nouvel élan. Les scénaristes devaient expliquer pourquoi ce nouveau projet était présent. J’ai beaucoup apprécié que les scénaristes travaillent sur les effondrements. On en avait besoin pour montrer que nous n’étions pas dans le même projet.
Quel avenir souhaiteriez-vous pour Blanche dans les mois à venir ?
Elle est très occupée… Je lui souhaite de faire fonctionner déjà son Pavillon des fleurs, et son aide aux femmes. Il y a plein de choses à exploiter dans ce lieu en termes d’intrigues lourdes et superficielles. Je souhaite également qu’on renforce le trio avec Luna et Eric (Régis Maynard). Ce dernier est un peu notre détective privé, et ça donne lieu à de la comédie. On en a besoin d’ailleurs dans Plus belle la vie, encore plus belle , même pour raconter des choses graves.