L’amour est dans pré est de retour sur M6. Pour l’occasion, Karine Le Marchand s’est confiée en exclusivité à TV Actu pour nous parler de la saison 19 et a balancé quelques infos, notamment sur les speed datings.
Karine Le Marchand prévient : cette année, énormément de couples se sont formés sur le tournage de L’amour est dans le pré saison 19, comme elle l’a révélé lors de la conférence de presse de l’émission. Après de longs mois d’attente suite à la diffusion des portraits en janvier 2024, il est l’heure pour les téléspectateurs de découvrir les péripéties des nouveaux agriculteurs. Or, s’ils étaient 15 au départ, ils ne sont désormais plus que 12, puisque Cyril, Guy et Damien ont décidé d’abandonner l’expérience. Cela n’a pas empêché le bon déroulement de l’aventure, sur laquelle l’animatrice s’est confiée en exclusivité lors d’une interview accordée en exclusivité à TV Actu, qui est à retrouver ci-dessous.
TV Actu : Vous présentez L’amour est dans le pré depuis 2010. Après 15 saisons, n’êtes-vous pas lassée ?
Karine Le Marchand : Je rencontre des gens formidables, et, à chaque fois, ce sont de nouvelles rencontres donc je n’ai absolument pas de lassitude. Sinon, j’arrêterais ! J’ai déjà arrêté des émissions par le passé quand je sentais que j’étais arrivée au bout d’une phase. C’est comme un auteur qu’on adore lire chaque été, il y a des tomes qui sont plus ou moins attractifs, mais au final, une fois qu’on les a lus, on a toujours la même excitation quand le livre sort. C’est la même chose.
Les portraits des agriculteurs de la saison 19 de L’amour est dans le pré ont été diffusés en janvier. Avez-vous eu des petits coups de cœur cette année ?
Oui, je ne les dis pas parce que j’ai compris que ça faisait de la peine aux autres. Et puis il y a des gens que je trouve formidables au début lors des portraits, qui me font extrêmement rire ou que je trouve très touchants, mais qui finalement s’avèrent parfois un peu rustres ou pas très gentils avec les femmes. Résultat : l’opinion qu’on a d’eux au départ d’une saison peut aussi évoluer. Tout le monde peut être concerné !
Quel est votre degré d’implication avec eux émotionnellement parlant dans l’émission ?
Je m’implique beaucoup, je pense, dans ce qu’ils sont, dans ce qu’ils vivent et dans ce qu’ils me confient. Ça me tient complètement à cœur. C’est même ma raison d’être d’ailleurs dans cette émission !
Avez-vous une petite anecdote à nous raconter sur les speed-datings ?
Oui, on a eu un agriculteur qui, au terme du speed-dating, n’arrivait pas à faire son choix. Ça a duré des heures, il faisait nuit. Du coup, on a fait redescendre les trois prétendantes qu’il préférait pour une dernière question à chacune afin qu’il se décide. C’est la première fois que c’est arrivé !
Avez-vous des nouvelles des anciens candidats ? Par exemple, Patrice et Justine, qui ont marqué la saison 18 ?
Patrice et Justine. Oui, bien sûr, ils sont toujours ensemble.
Que vous disent les gens lorsqu’ils vous croisent dans la rue ?
Ils sont très gentils. Je trouve ça plutôt formidable. J’ai de la chance en fait. Pour moi, les retours en face sont toujours très élogieux. Les gens apparemment rient et ressentent les mêmes émotions que moi.
Il y a aussi quelques critiques sur les réseaux sociaux. Comment gérez-vous cela ?
Je ne lis pas les réseaux sociaux. J’ai supprimé les commentaires de mon Instagram et j’ai quitté Twitter depuis près de 10 ans. Si on commence à vivre en fonction des réseaux sociaux, on ne fait plus rien.
Est-ce qu’il y a des nouveautés qui vont être mises en place cette année dans L’amour est dans le pré ?
Non. Tout s’écrit selon les personnalités des gens, donc en fait chaque émission est différente. De la même façon, ils ouvrent le courrier, il y a les speed-datings avec moi dedans, il y a la vie à la ferme… C’est une mécanique qui, pour le coup, est bien huilée, qui fonctionne et qu’on ne change pas.
Aimeriez-vous mettre quelque chose en place qui n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant ?
Nous, ce qu’on met en place, c’est beaucoup de choses qui ne se voient pas forcément. Par exemple, depuis cette année, on demande aux vétérinaires de nous faire une attestation comme quoi les animaux sont bien traités dans les exploitations. Évidemment, les agriculteurs voient la psy dès l’instant où ils sont sélectionnés avant de faire le portrait, et ils ont l’opportunité, maintenant, d’avoir un suivi psychologique entre le moment du portrait et même le speed-dating ou courrier. Certains expriment le besoin d’expurger certains mal-êtres, de travailler sur eux-mêmes pour être vraiment prêts et donc la psychologue est à leur disposition dès le début maintenant. Ça me semble important.
Comment arrivez-vous à maintenir le rythme sur le tournage ?
Je travaille 18h par jour. Je ne dors pas beaucoup, je n’ai pas beaucoup de vie personnelle.
Est-ce qu’il y a une émission que vous rêveriez de présenter ou de développer ?
Je voudrais bien faire Une ambition intime avec le Pape.